Le 3 novembre, Gilles Clément tiendra une conférence à l'Espace Sèvria. Au regard des enjeux actuels et de l’actualité sanitaire il nous dira pourquoi, selon lui, "il est temps de changer nos modèles de vie".
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Paysagiste, ingénieur agronome, entomologiste, botaniste, écrivain (auteur du concept "jardin planétaire"), Gilles Clément est une figure singulière dans le paysage français.
Un homme en quête du respect de la diversité biologique :
Gilles Clément c’est d’abord le jardinier, celui qui aime avoir les mains dans la terre, travailler le vivant. Il enseigne à l’Ecole nationale supérieure du paysage à Versailles mais il vit dans la Creuse. Il porte la vision d’un monde où l’homme vivrait avec la nature et non pas contre. Pour lui, la Terre est un jardin, et tout ce que nous faisons, même individuellement, a un impact.
"Au lieu de tenir la nature à distance nous pourrions considérer que nous en faisons partie. Si tel est le cas notre espace de vie change profondément. Le vivant devient un ensemble avec lequel nous entrons en dialogue au lieu de prétendre le dominer."
Pour lui, jardiner n'est pas dominer et imposer son pouvoir, c'est composer avec le vivant !
Des réalisations orientées par 3 principaux concepts : "le jardin en mouvement", "le jardin planétaire", "le tiers-paysage".
Connu pour ses créations de parcs et jardins, dans les espaces publics et privés, et marquant un tournant dans la conception du paysage et des jardins, on lui doit de superbes réalisations : le Parc André-Citroën à Paris, dans lequel il exprime l'idée du "jardin en mouvement", le jardin du château de Blois, le jardin du Musée du Quai Branly à Paris, le "jardin du Tiers-Paysage" (toit de la base sous-marine de Saint-Nazaire)...
Conférence le mercredi 3 novembre à 20h (durée 2h30)
Au regard des enjeux actuels et de l’actualité sanitaire il nous dira pourquoi, selon lui, "il est temps de changer nos modèles de vie", thème central de sa conférence. Sa parole est précieuse au moment où notre commune s’est lancée dans la réalisation d’un Atlas de la Biodiversité Communale.
Pass sanitaire demandé.
